Nouel opus de Gunnar Staalesen avec Varg Veum son privé préféré. La mort d'un homme, tout sauf suicidé, entraîne Veum dans le dédale social, des relations humaines, entre les années hippies et le capitalisme d'aujourd'hui. On sent le véu, on s'y plonge avec délectation, dans une Norvège et une société nordique idéalisées qui perdent ici sérieusement de leur brillant. Un polar intense, trompeur comme un alcool fort diffcile à digérer et tout à la fois détendu. A déguster tranquillement.
Avant tout écivain et metteur en scène de théâtre, Michel Deutsch a très souvent laissé voguer son écriture vers la poésie, l'essai littéraire et pour une fois ici vers le roman. Cependant, il serait difficile ,pour ce dernier, d'affirmer une unité formelle de ce type, le récit de Deutsch étant en tous points à la croisée des genres. Les dialogues développent toute la puissance dramaturgique du théâtre, avec le positionnement événementiel et historique de l'histoire, il fait oeuvre documentaire. Enfin, adossé à une force descriptive frisant parfois la prose poétique, il est aisé de retrouver l'auteur dans toute sa diversité. A laquelle, il est impossible de passer outre, sans souligner l'incroyable talent d'y ajouter une intrigue si ce n'est policière au moins noire. Et cerise sur le gâteau, une histoire d'amour sulfureuse à souhait. Avec son style résolument moderne, Michel Deutsch fait merveille, frappe fort dans l'analyse sociale, politique et humaine. Un très bel ouvrage exigeant, mais ô combien riche et révélateur d'une forme romanesque au futur avancé.
Il faut lire absolument ce document de Suzan Sontag qui s'est intéressée, là, à produire une analyse des comportements humains et sociaux à travers l'éclairage de grands penseurs, intellectuels, artistes. Roland Barthes, Elias Canetti, Walter Benjamin, Beckett ou encore Riefenstahl, Cioran...Voilà, aujourd'hui, une tâche essentielle, Susan Sontag en montre le chemin : réintellectualiser la mécanique sociale, humaine, politique, replacer du philosophique, du sociologique dans le monde moderne trop versé dans l'économique, l'individualisme, la course contre le temps, l'immédiateté et la mort, l'effacement des données fondamentales à l'équilibre humain. Faites preuve de formulation et reformulation du monde, vous retrouverez de la capacité respiratoire.
Jamais autant de monde s'est intéressé et a joué au poker. Epoque idéale pour sortir ce récit expressément se déroulant dans le milieu, l'univers des compétitions de ce jeu. Un gors pavé, au final décevant par rapport à l'annonce faite en couverture et en quatrième. Un chef d'oeuvre sans doute pas, un thriller pas plus... Nous sommes dans un entre-deux, un roman-documentaire. Et c'est là que ça pêche un peu, compte tenu du nombre de pages, on se lasse vite du flot de détails techniques qui nous font perdre le fil d'une histoire qui aurait dû mettre plus en avant la chronique humaine et sociale. Pour les amateurs du jeu, c'est à lire; pour les fans de romans symboliques, choisissez plutôt Sweig ou Dostoïevski.
Il s'agit d'une réédition d'un polar de grande réputation qui date de 1947, que la Série Noire a plusieurs fois édité et que le cinéma a adapté à deux reprises : Les Désemparés de Ophuls en 1949 et Bleu profond de Scott Mc Gehee en 2001. Les femmes auteures de polar ne sont pas si nombreuses, on peut là saluer très vivement la performance. D'autant que la lecture d'Au pied du mur est prenante, l'intrigue haletante, trompeuse et la fin encore plus ambiguë. Et surtout que ce récit est une attaque constante de la vision conservatrice de la famille, de la place de la femme dans une sociéié puritaine, de la domination masculine. Sous couvert de polar, Elisabeth Holding, femme de diplomate, porte une critique virulente à la guerre et au machisme. Remarquable.
Pour tenter de regarder le monde en levant la tête du guidon, pour l'analyser, le comprendre et proposer ls pistes qui vont lui permettre d'aller vers demain sans courir à sa perte, Jacques Attali ne manque pas, depuis fort longtemps de travailler, de s'exprimer (télévision, livres, conférences, politique...) et de livrer à l'humanité si ce n'est des voies pérennes de changement, d'évolution, d'amélioration, tout au moins des axes éclairant les complexités actuelles et celles qui déjà s'esquissent. Il est un sage, on l'écoute, il sait s'adresser aux dirigeants comme aux populations, mais depuis tant ses propositions ont-elles été mises en oeuvre ? S'associant ici à Shimon Peres pour conjuguer deux univers, Occident et Islam qui se frictionnent de plus en plus et avec des violences parfois inouies, iloffre une nouvelle fenêtre sur les grandes mobilisations actuelles.
Pour seule introduction à cet auteur américain majeur : toute affaire cessante allez acheter et lire Thomas MCGuane. Et puis merci à Bourgois pour cet attachement à rééditer des oeuvres grandioses, passionnantes, écrites avec une maestria qui vous laisse coi d'admiration. Au fil d'une écriture désarmante de simplicité et proximité, McGuane propulse dans l'Amérique profonde, celle totalement éloignée des strass et paillettes des dépliants touristiques. Et vous estourbit de clairvoyance, de justesse, d'art descriptif dynamique. Deux titres remarquables.
L'excellent pianiste italien revient des Etats-Unis avec un quartet américain pour s'adonner à une série de neuf morceaux tous frappés au coin de l'urbanité et de l'écriture cinématographique. Avec le talent qu'on lui connaît, Antonio Farao fait de son paino une cascade, une rivière sonore, de la goutte au flot. Toujours très soucieux de rendre hommage à ses pères jazzistiques, il sait laisser place à l'improvisation et à l'imagination. Finesse, doigté, inspiration, Antono Farao nous épate une nouvelle fois.
Deuxième album (après Tales), et volonté marquée d'entraîner l'auditeur dans un voyage transcendantal à l'appui d'une musique hypnotique, envoûtante et aux rythmiques minimalistes. Tout tourne autour du chant de l'Israélienne Yael Miller, en recherche permanente de sons (à l'image d'une Camille...). On vogue d'une inspiration indienne à un jazz épuré, un mysticisme sonore netre harpe, tambour et voix. Pas forcément emballant notamment du côté de la voix. Quand on n'aime pas la démarche snobinarde d'une Camille... On a du mal à trop de quête et d'abstraction sonore.
Nouvel album pour Yvan Le Bolloc'h et sa passion pour l'univers et la musique manouche. Nouvelle déception à l'écoute d'une série de morceaux qui rapidement n'attirent plus. Qui laissent aux oreilles et aux attentes l'impression de pêcher par manque de dynamisme. C'est lent, c'est plat, non on se demande où est l'envie, la flamme... Encore une fois dommage. On aime beaucoup Yvan Le Bolloc'h, mais pas dans ce registre.
Tout bonnement une belle sélection des chansons et musiques rom gipsy de l'époque communiste de Tito. Les années 60 à 80 précurseurs d'un réveil dans les années 90-2000 de la modernité des musiques traditionnelles. Avec ce disque, on plonge dans l'histoire des musiques d'Europe centrale et on se régale de leur fraîcheur, de leur ouverture d'esprit mélodique. Synthétiseur, électronique, instruments électrisés et classiques viennent au seuil des chants et musiques historiques pour leur apporter jeunesse et avenir. Un album tout à fait étonnant.
Divine, c'est le surnom de Maria Tanase, la chanteuse roumaine la plus adulée de son pays. Au tout début du XXe siècle et jusque dans les années soixante où elle sombre dans l'oubli. On fête cette année, le centenaire de celle qui fut tout simplement une des plus grandes divas de la musique et de la chanson roumaine. La voix est splendide, l'interprétation par Oana Catalina Chitu et la remasterisation magnifiques et une nouvelle fois, on se laisse aller à remarquer la richesse des genres musicaux qui composent la tradition des pays de l'Est.Influence arabes, espagnoles, tsiganes, music hall français et américain, be bop... laissez-vous emporter par un album hommage flamboyant.
Avec de très nombreuses contributions et notamment la participation de jazzmen français, le percussionniste argentin, Minino Garay distille, dans ce nouvel album, une source entrecroisée chanson française, musique brésilienne, jazz, tango... follement réjouissante. Comme un Daho, il parle grave sur des musiques entraînantes, dansantes, distrayantes. La musique est le baume de textes sensibles qui ne se cachent pas. Quand l'amour, la fièvre humaine se grandit d'un air de légèreté... Un album rondement mené à l'espagnol superbe dont les tonalités chantantes encensent la chaleur du soleil Minino Graray.
L'amitié entre Olivier Roellinger et Christian Lejalé a été prolifique sur le plan éditorial et par là, étendu la connaissance et reconnaissance d'un très grand cuisinier français, voyageur et découvreur par essence. Voilà le fidèle, cinéaste (trois films sur Roellinger) et éditeur des prouesses culinaires et promeneuses du cuisinier breton tranformé en biographe. Racontant ici une vie de pur aventurier moderne. Entre étonnement et saveurs, on découvre un homme sensible aux autres à travers ses mets, sa démarche, sa philosophie de vie. Un livre comme un geste d'amour.
Troisième roman de la suédoise Maria Ernestam et une réussite d'intelligence et de drôlerie. A travers les mésaventures d'amis dans leur société de services, elle évoque les questions essentielles de la vie, de la famille, de ce à quoi hommes et femmes sont confrontés aujourd'hui. A savoir toujours les mêmes dilemnes, entre vie et mort, amour, violence, etc.C'est décalé, inventif, c'est jubilatoire.
Scénariste pour le cinéma, le documentaire Rosie Dastgir, fille de père pakistanais et de mère anglaise, propose avec "Une petite fortune" un premier roman consistant (quelque 400 pages), réjouissant et grave à la fois sur la condition des immigrés en Angleterre. Et par écho, un regard sur toutes les populations immigrées de par le monde.Notamment d'une génération l'autre, ce qui les oppose et les réunit. Justesse de ton, de réflexion et d'humanité, un roman savoureux à découvrir.
Dernier récit de l'auteur dont on ne tarit pas d'éloge à chacune de ses parutions, et une certaine déception. Rassurez-vous immédiatement, pas pour le style, pas plus pour l'écriture et la menée du roman, ils sont tous parfaits, mais pour l'histoire. La confrontation entre une fille et sa mère tombe un rien à plat ou plutôt part trop dans l'étrange. Laura Kasischke sait toujours nous entraîner où elle veut, nous élever de la banalité vers la clairvoyance. Cette fois, en doutant un tout peit brin de cette oeuvre. Il n'en demeure pas moins un livre qu'il faut lire sans détour.
Premier roman de Julie Bonnie, plutôt connue par son statut et son oeuvre de chanteuse, auteur, compositeur. A l'appui d'un réel travail en maternité, elle s'attache, par cet écrit, à relater le quotidien des femmes dans ce monde à part de l'hôpital. Elle y met du coeur, des tripes, beaucoup de tendresse malgré les drames. Un chant d'humanité.
Ce roman de Tagore, le prix Nobel de littérature indien, décédé en 1941, n'est pas ce qu'on peut considérer comme sa plus récente parution dans son pays. Beaucoup de ses livres ont été écrits auparavant. Il date de 1929, mais il s'agit de la première traduction en France de ce récit qui pose clairement les positions progressistes du poète, philosophe et romancier d'écriture bengali. Traitant de la famille et du mariage, il se situe très en avance sur le contexte social de l'Inde et la place de la femme dans cet univers essentiellement patriarcal. Pour autant, comme à chacun de ses textes, Tagore écrit dans l'épaisseur de la complexité humaine et pose au final une qustion philosophique fondamentale, de quelle liberté parle-t-on ? Ecriture ciselée, poésie permanente, finesse des rapports humains, ce livre est sombre et lumineux à la fois. Un très grand moment de littérature et d'humanité.
Deuxième polar de Ian Rankin avec pour personnage central Malcom Fox et son équipe de la police des polices en Ecosse. Après l'intéressant, mais pas forcément excellent Plaintes. Ceci dit, notamment au regard de la force des polars avec le personnage de John Rebus. On a pu penser à une nouvelle mise en jambe un peu poussive. Démarrage vite oublié avec ce deuxième récit où l'on retrouve un Rankin en presque pleine forme. Finie une certaine légèreté, retour à une gravité nécessaire à ces personnages de flics, de la police des polices écossaises, en but à la saloperie de leurs propres collègues. Au final un roman noir rongé par l'acide des veuleries quotidiennes des hommes, où l'on commence à retrouver le talent incomparable de Ian rankin.
Un polar dans l'Amérique des années 68. Les hippies, le Vietnam, les Black Panthers, les premiers pas sur la Lune... Sam Reaves a travaillé le décor, la msie en scène d'époque, jusqu'aux vêtements, vie quotidienne et dialogues. Pour au résultat, écrire un gros pavé plutôt palpitant, mais un rien complexe à tenir au niveau idéologique. Pari pas toujours réussi.
Enième thirller de Patterson... Oui, mais... cette fois il y a de quoi s'y arrêter et de soutenir qu'il y a là dans le fond de ce "Moi, Alex Cross", un polar de très bonne facture. Qui ne vous tombe pas desmains, même qui vous tient en halène. Ceci agrémenté d'un regard fort intéressant sur les milieux aisés améicains, sujets à des dépravations particulièrement sordides. Réalité ou fiction, à vous de voir, sans toutefois manquer de lire jusqu'au bout ce Patterson particulièrement digne d'intérêt.
Auteur allemand, Bernhard Jaumann vit en Namibie. Il a déjà écrit de nombreux romans policiers en Allemagne, mais jusqu'à la parution de ce premier roman, L'heure du chacal, traduit en français, il était jusque-là inconnu à la France. C'est donc une découverte et pas des moindres. Racontant, à partir d'un fait réel, l'histoire d'assassinats en série de blancs riches et impliqués dans les magouilles politiqus du pays, Jaumann fait oeuvre critique, sociologique et politique, évidemment, de l'état actuel de la Namibie. Et plus, de l'Afrique.
Trois musiciens expérimentés et d'horizons musicaux très divers forment ce trio de Thiefs et ont produit un album intéressant à écouter par sa diversité des approches, sa recherche mélodique et sur l'ensemble pour un jazz moderne, maîtrisé et très ouvert. Entre pop, électro, hip-hop, pur jazz, THiefs est un groupe qui va étonner, tant il a de marge de manoeuvre et d'évolution.
Parmi le champ grandissant des virtuoses de l'accordéon : René Sopa. Entre jazz et musique cubaine, l'artiste se livre dans cet album à un éventail stupéfiant des capacités d'un accordéon entre les doigts d'un maître. Certes votre corps ne manquera pas de vous échapper pour chalouper sur les tempos enivrants de cet Obrigado, mais vos oreilles sauront apprécier toute la richesse du piano à bretelle. Impressionnant.
Deuxième album pour ce tout jeune saxophoniste israélien. Entouré d'une formation un rien trop carrée, il se livre à un exercice saxophonistique un brin là-aussi trop convenu. Bon niveau technique, mais pour le reste sur le plan mélodique pas beaucoup d'originalité. Quoi qu'il en soit vous écouterez un album plein d'allant, de fraîcheur et passion.
Eric Ter, la soixantaine sous une chevelure ébouriffée, débarque avec un nouvel album totalement électrisant. Ce Français, qui a pas mal bourlingué, livre, à la pointe de sa strat, un blues moderne et lumineux. Un univers à qui vous renverse tant le son de sa guitare est hors normes: du psychédélic blues. Un pur bonheur !
Un nouvel album de Stéphane Belmondo est toujours un événement. Et pourtant le trompettiste reste sur la même ligne, une rencontre des genres. Jazz, blues, soul, pop, rock, classiques, aucune frontière entre eux, pour Belmondo tout est sujet à musique. Et comme il se doit avec une dynamique unique à l'instrument. Il fait éclater les notes tout en sachant jouer dans une palette de nuances remarquables. Du jazz qui fait du bien.
On ne change pas une équipe qui gagne. Le désormais incontournable Robert Langdon, en spécialiste américain (américain surtout...) de symbologie et surtout Indiana Jones de l'art et du monde moderne, une très belle femme tout aussi aventureuse et cultivée, évidemment trouble et vénéneuse,
Deux surs écrivaines, amoureuses de Rome leur ville où elles vivent travaillent, livrent ici à quatre mains un premier polar foisonnant. Dans la Rome historique, souterraine, actuelle artistique, la présence française avec la villa Médicis, le parallèle avec Venise...
Comment dire ? On l'a rencontrée, Delphine Bertholon est une belle femme, à tout points de vue, l'entrevue a été un excellent moment. Ses trois précédents romans méritent tous les éloges qui lui ont été faits et toute notre attention, mais là, on ne peut qu'émettre quelques réserves.
Une idée intéressante, écrire un polar à l'envers de la fin à l'origine, de la mort à la... Le style comme le scénario paraît parfaitement maîtrisé, hormis le fait qu'au bout d'un moment tout n'a plus ni queue ni tête. Où en est-on de ce retour vers le passé ?
Avec Ulf Wakenius guitare et Lars Danielsson à la basse à ses côtés la sublime chanteuse jazz coréenne nous livre un pur concentré d'émotion. Dans un crescendo de chacun des morceaux, le frisson devient intense, imposant une grande admiration.
Tiens donc... Un trio de jazzmen australiens... Et qui vous embarque très vite au fil de ses neuf morceaux dans un jazz recherché, écrit et interprété avec une légèreté quasi dansante. S'appuyant sur une ligne mélodique qui se répète en différents modèles suivant les différents morceaux, on est vite saisi par cette musique quasi hypnotique et qui vous ragaillardit tout en vous parlant de la vie.
Tout de douceur chromatique, tout de retenue dans le jeu instrumental, cet album de Meta mêle avec beaucoup de subtilité les apports africains, brésiliens et américains actuels en matière de jazz, de soul mélodique.
Nous voilà avec dans les oreilles un bien étrange album. Hors des sentiers battus, le pianiste américain Bill Carrothers s'expose piano et voix en reprenant, plein de mélancolie, de nostalgie, des chansons populaires. Des chansons d'amour et de perte.
Aldo Romano en compagnie de trois nouveaux musiciens : Baptiste Herbin, Alessandro Lanzoni, Michel Benita, revient aux sources. En réinterprétant les compositions de Freddie Red pour la pièce The Connexion jouée par et inspirée de l'existence des jazzmen en souffrance des années 50.
Sébastien Texier sax et clarinette, Henri Texier contrebasse, François Corneloup sax baryton et Louis Moutin à la batterie, un quatuor pour un amusement en huit morceaux. L'enregistrement en public sur la péniche L'improviste à Paris, donne tout la tonalité plaisir qui a rassemblé (à l'initiative de Sébastien Texier le fils de) ce quatuor jamais formé jusque-là.
Les pièces pour piano de Prokofiev sont la référence du premier morceau de cet album qui porte le nom du label, dont il est le premier disque, créé par Jean-Marc Foltz et la complicité du guitariste Philippe Mouratoglou. Éponyme, initiateur, la musique classique en toile de fond, Coltrane en embuscade et les compos personnelles, l'inspiration de ce disque est une invitation à l'évasion poétique.
Dire, à l'écoute de ce premier album personnel de l'excellent batteur Stéphane Galland, que nous sommes nulle part et partout à la fois, s'affirme au fil des morceaux comme une évidence. Il a rassemblé des musiciens, qui ne se connaissaient pas ou n'avaient pas joué ensemble, de tous les horizons de la planète et de la musique, et le résultat d'un travail de composition originale, d'enrichissement mutuel donne un disque quasi inclassable.
Deux voix, deux guitares, deux histoires de chaque côté de l'Atlantique et la même passion du blues, la musique des origines. Il était sans doute écrit quelque part qu'Éric Bib devait franchir la mer pour retourner aux sources. C'était inévitable dans l'évolution de son parcours de musicien de blues et de musicien noir.
Du blues français, et du meilleur, mais version moderne et malheureusement chanté en anglais. Le style du groupe Buzz Town fréquente tous les univers qui touchent d'une manière ou d'une autre au blues : jazz, funk, rock, soul...
Oui, oui, il s'agit bien du même commissaire Brunetti dont les amateurs peuvent suivre la série qui passe par périodes sur France 3. Des affaires policière sen plein cur de la Venise éternelle, de la culture et de l'art par excellence.
Ancien avocat John Grisham met les avocats dans les pires situations depuis son premier polar La Firme. Au rythme d'un par an, voire plus il en est à sa 26e histoire où il maltraite la fonction juridique,
Idée fameuse, maîtrise totale de l'intrigue jusqu'au bout, personnages savoureux, leçon d'histoire, Christian Ego a fait très fort avec avec ce premier roman. Un polar qu'on ne saurait trop vous conseiller et l'été tombe à point pour le déguster.
Dans une Italie du Sud toujours marquée par les traditions, une substitut du procureur tente de faire régner la loi et la justice. La mort d'une jeune homme de 22 ans dans des conditions mystérieuses va la propulser dans les arcanes de la corruption dans les services de l'Etat, de la justice et non moins face à l'incontournable mafia italienne.
Des jeunes femmes et des garçons, l'âge de l'adolescence et de l'amour Sans aucun doute aussi celui des hésitations, de la frime, des relations trompeuses, avec la violence née de la jalousie et des appétits de pouvoir et d'argent.
Christophe Dal Sasso a su, avec son ensemble instrumental, la voix du lecteur et la poésie portée, rendre ce mouvement si spécial du ressac de la mer. Entre infinie douceur, pétillement de l'eau et toute la puissance dans cette force de la nature capable des plus grandes beautés comme des pires désastres.
Sur des compositions d'Olivier Hutman, avec la collaboration de Stéphane Belmondo et Olivier Temine, Denise King se paye une splendide tranche de jazz. Avec sa voix toute en profondeur et gravité,
Un hommage au quintet VSOP ? Sans doute, à tout le moins du pur afro jazz comme on n'en avait plus entendu depuis longtemps. Pleinement jazz et très subtilement africain,
Ces deux psychologues américains, réputés pour être de grands spécialistes des relations hommes femmes, offrent ici une synthèse de toute la codification régissant la rencontre amoureuse,
Biographe et auteur de roman historiques, souvent honorés de prix littéraires prestigieux, Catherine Hermary-Vieille poursuit sa route de romancière avec ce récit historique (25e ouvrage) entre fiction et réalité de la fin du règne de Louis XIV.
Pas d'emballement, n'allez pas vous jetez dessus pour savourer un soi-disant croustillant annoncé en titre Il y a toute la joliesse de la langue française au fil des siècles, des écrits, des auteurs et des inspirations populaires, mais les coquineries de départ restent dans les conventions, à part peut-être le chapitre « Les mots canaille ».
Avec la question titre le sujet est éminemment orienté, mais n'allez pas croire que cet ouvrage ne s'adresse qu'aux femmes, il est d'ailleurs écrit par un homme, les hommes ont tout intérêt à le lire. Ses accents féministes ne sont pas militants et les questions abordées éclairent le paysage féminin autant que masculin par rebond, sur son actualité, ses failles et ses forces.
Résonne en soi évidemment, rien qu'à la lecture du titre, le fameux film le Lauréat (The Graduate) de Mike Nichols avec Dustin Hoffman et Anne Bancroft. Avec cet ouvrage, document plus que roman, l'auteur nous fait remonter à l'origine du film et de biens des évolutions sociales qu'a connues le XXe siècle. Dans l'Angleterre victorienne de la fin du XIXe, ici Edimbourg et l'Ecosse, éclate au grand jour une affaire d'adultère et de procès en divorce qui va secouer la bonne société de l'époque.
Ce n'est pas vraiment un polar, mais c'en est un, ni moins une chronique typique de la littérature américaine actuelle, pétrie de bons sentiments et tout à la fois décapante et insolente sans en être définitivement une.
Quand on sort des eaux du port de Glasgow, le cadavre décomposé d'un truand notoire, les choses se remettent à puer pour Lennox un privé qui n'a pas froid aux yeux, surtout quand il s'agit de se frotter à la pègre locale.
Los Angeles, la côte californienne, le bleu de l'océan, vagues et surf, oui tout ça, mais tout d'un coup de retour pour l'ancien flic AshLevine, une nouvelle enquête. Affaire qui se révèle être une grosse magouille entre flics, avec à la clé beaucoup de pognon.
Florence Seyvos n'est pas une inconnue en littérature. Elle a obtenu le Goncourt du premier roman en 1995 avec Les Apparitions, a beaucoup produit pour la jeunesse et pour le cinéma. Elle revient avec ce roman très intimiste qui sous couvert d'une recherche sur Buster Keaton, lui offre l'occasion de faire vibrer la différence.
Bach, Chopin, Wagner, Tchaikovsky, Fauré, Rachmaninov, Brahms, Lionel Belmondo a suivi sa voie de la passion. Et cela s'entend dans son jeu au saxo. Jeu qui trouve ici toute son amplitude, sa finesse. Ne vous y trompez pas, on est résolument dans le jazz et le meilleur, résolument dans une musique de la réflexion, de la pensée, du quasi monologue.
Trois noms pour tout titre, celui des trois musiciens : Michel Reis au piano, Marc Demuth à la contrebasse et Paul Wiltgen à la batterie. Trois compositeurs, tous originaires du Luxembourg, mais partis dans le monde s'enrichir d'influences multiples et toujours restés unis pour offrir un jazz, difficile à qualifier, mais notamment marqué par la recherche d'une mise en mélodie, d'une structure classique, des accents de leur démarche musicale commune.
Dans l'espace du renouveau du blues, du blues-rock américain, il faut désormais compter avec les Delta Saints. Ce groupe de jeunesformé à Nashville, tous de différents horizons musicaux, a fait la synthèse, particulièrement inspirée de toute l'étendue du genre et retenu la substantifique moelle.
A l'image de tous les chants du monde, les chants de la terre et de ses peuples, Angelite porte dans son chur de voix bulgares l'esprit des temps de la vie et de leurs mystères. Créant à leur écoute l'inévitable envoûtement, se sentant pris par la portée en musique, la portée de l'expression de la nature, de la plainte comme du cri, du sacré, de la rêverie ou de la joie.
Très court récit et flamboyant hommage à Venise, l'histoire de La Pietà et la musique de Vivaldi. Cécilia orpheline à La Pietà, mène une existence morne, docile et joue du violon. C'est là qu'elle va croiser le parcours d'Antonio Vivaldi, un jeune prêtre venu succéder au vieil abbé à l'enseignement de la musique. Et où tout va basculer.
Sous le pseudo de Kazinski se cachentles auteurs et scénaristes danois Anders RønnowKlarlund et Jacob Weinreich, les deux auteurs du Dernier homme bon. Ils reviennent toujours à Copenhague avec un polar débridé autour de l'expérience de mort imminente. De celle que connaissent ceux qui ont basculé dans la mort et sont revenus avec des récits étonnants de lumière, de contacts avec l'au-delà, les morts.
Nous avions souligné avec ses précédents romans « La stupeur amoureuse » et « Léger mal du pays », tout le plus que très bien qu'on pense de cet auteur allemand. Superlatif qu'on n'hésite pas à utiliser de nouveau avec cet étonnant récit, inattendu, décalé et d'une intelligence qui vous laisse sans voix.
S'il est un écrivain de terroir, c'est Gilles Laporte, homme de lettres, télé et radio, il poursuit inlassablement une chronique vivante, familiale, sociale et historique qui, au travers de récits pittoresques, met le doigt sur les disfonctionnements, bouleversements, voire renversements historiques de la France.
1932, région chambérienne, dans une famille de viticulteurs producteurs de vermouth de Chambéry, ressurgit à vingt ans d'écart une affaire familiale autour d'une adoption tenue secrète et incidemment révélée. Entre un père soucieux de sa succession et une fille adoptée, le temps et venu des explications.
On ne présente plus l'auteur haut-savoyard qui a forgé sa renommée d'écrivain en racontant des histoires de montagnes. Si l'on sait que jamais les montagnes ne se rejoignent, ce n'est pas le cas des humanités qui peuplent leurs pentes et vallées. Au tout début du XXe siècle, les appétits de conquête des sommets alpins fait rage.
Dans cette série éditoriale des Presses de la cité, des auteurs qu'on peut qualifier de régionaux, au sens noble du terme, fins connaisseurs de leur terroir de vie ou de naissance et illustrateurs de l'histoire locale en sociologues et historiens avertis, passionnés, enfin, qu'ils sont des intrigues, des démêlés qui émaillent les existences anodines prises (ou pas) dans les remous de ladite grande Histoire de France ou internationale.
Reprises au saxo de morceaux classiques dans la première moitié de l'album et passage au plus pur jazz, bebop. Avec un souffle et une bouche extraordinaires pour faire sonner l'instrument. Le moment est intense de finesse, de subtilité de jeu et d'interprétation.
Enfin une femme du jazz qui ne chante pas. Madame Céline Bonacina est au saxo baryton et de belle manière. Tout pour elle se compose de et se joue dans la vie. Faisant de son instrument une voix, elle entonne des dialogues aériens, tels des jupes dans le vent. Féminité marquée pour un jazz gastronomique, elle tient du gros et joue le souffle léger.
Derrière le miroir pour son précédent album, aujourd'hui sous les océans, le pianiste Thierry Maillard explore les contrées parallèles et formule un univers de composition aux envolées lyriques marquées, en longues épopées pianistiques quasi ininterrompues d'un bout à l'autre de chaque morceau.
Florian Weber obtient de son piano électrique (rhodes), épaulé par Lionel Loueke à la guitar qui lui sort des sons tels d'un oud, un coulé extraordinaire. Comme une onde, une source qui s'épanche en flots veloutés. Un album sous le sceau de l'africanité, d'un jazz métissé, du classique à la pop en passant par les rythmes latino et la chaleur africaine, particulièrement adressé à l'intime.
Une découverte. La très belle Guadeloupéenne est considérée comme une des très grandes chanteuses créoles. A l'écoute sa voix envoûte immédiatement, avec toute la poésie de la larme et de la joie, de l'amour et de la féminité.
Accordéoniste portugais, formé très jeune à ce folklore par sa famille, René Sopa, installé en France depuis très longtemps passe avec son piano à bretelle par tous les styles musicaux, du classique au jazz, en passant par le manouche et le traditionnel.
Comme un passage obligé, Trotignon vient faire une incartade du côté de la chanson française. Surprenant ? Oui quand le trouve accompagné de Miossec de Melody Gardot ou Jeanne Added et Monica Passos, toutes de très belles voix du jazz (Hormis Miossec bien évidemment ).
Quand un contrebassiste rencontre une légende du jazz, un fondateur du free jazz, il ressort une étonnante complicité entre un instrument de premier plan (le saxophone de Coleman) et un autre plus dans le fond sonore, l'accompagnement. Une dualité qui, et Celea le défend comme tel, met en exergue les quatre cordes et leur musicalité, mélodicité si on peut dire.
Ce cartonné longiligne offre une aventure inédite au pays des fruits : pour la première fois, le lecteur va pouvoir expérimenter non seulement sa vue, sa logique de déduction et ses connaissances, mais aussi et surtout, son odorat !
Les animaux furètent dans la nature à la recherche de quelques mets savoureux pour enrichir leur dîner. Chacun trouve, mais rien qui n'entre dans son régime alimentaire. Pas grave, la trouvaille sera partagée avec un autre que les chardons ou les carottes enthousiasment... Mais... et vous ?
D'un côté une jolie blonde aux lignes parfaites et à la psyché éternellement insatisfaite... De l'autre une brunette ronde et complexée, persuadée qu'il n'y aura jamais personne pour l'aimer. Un salon de thé. Un patron gay. Et autour d'un café et des cookies, des amours qui se font et se défont.
Vous allez vous marier ? Vous songez à demander la main de votre chérie ? Ou bien alors vous êtes totalement réfractaire à l'idée d'une union officielle ? Cet album très réussi vous est destiné ! Ecrit sans concession, il entretient cet étrange paradoxe de conforter les anti dans leur opinion et achève de décider ceux qui désirent se marier
Petite tuerie pop-soul, "coulours" révèle les capacités vocales stupéfiantes du songwriter folk Jamie Scott. Avec la classe d'un Prince ou d'un Gnarls Barkley, il retourne son répertoire gorgé de soleil.
Il y a vingt ans, Clarika sortait son premier album, insufflant à la scène française une fraîcheur et une modernité qu'elle ne cessera de défendre dans les quatre albums qui suivront. Bien que peu exposée médiatiquement, elle fut en quelque-sorte la pionnière d'un courant où figurent Anaïs, Camille ou Mademoiselle K. Avec "La tournure des choses", son sixième disque, elle continue de chanter sa poésie à la fois gouailleuse et mélancolique.
La soul, la funk, avec une rythmique reggae, telles sont les composantes de cet album. Ne vous y trompez pas, il s'agit d'un groupe bien français, des Bordelais pour tout dire.
The Drops: Christophe Panzani au saxo, Federico Casagrande guitare, Gautier Garrigue batterie percussions, un tout jeune trio français qui après deux années passées sur les routes, à la rencontre, sort son deuxième album.
Associé à Pierre Barouh, Juan José Mosalini et au chant de Sheyla Costa, Elvira Delgado, Jean-Pierre Mas nous invite à une plongée dans l'univers musical brésilien, dans la mélancolie tango, samba, le fado dirait-on au Portugal.
Comparer le jazz à une construction architecturale, une idée à suivre. Surtout dans la mise en relation en harmonie des différents composants, en l'occurrence, notes, instruments, âmes, histoires, souvenirs, influences. Et effectivement l'approche de Kerecki à la contrebasse,
Réaffirmer la liberté, l'indépendance du blues de Duke Robillard revient à énoncer un euphémisme. Le vieux roublard donne toujours autant de plaisir. Et c'est là tout son sel. Plaisir d'autant plus grand qu'il joue avec le très, très impressionnant Monster Mike Welch.
Avec Fabbrizio Poggi à l'harmonica, Guy Davis accroché à sa guitare sèche et sa voix de vieux bluesman noir, distille un blues du quotidien, celui qu'on joue et chante en famille, pour soi, ou dans les moments de fête.
La pochette annonce : Quest joue la musique de Miles' 60s, au dos, on découvre qu'il interprète sur 9 titres 6 morceaux de Wayne Shorter. Interrogation balayée quand on découvre la composition du quartet : tous des anciens musiciens des formations qui ont accompagné Miles Davis.
L'album retrace en une compilation toute la carrière du pianiste anglais Mike Westbrook. Autour de lui au piano, on retrouve sa compagne Kate Westbrook et leur complice Chris Biscoe au saxophone.
Tout est exprimé dans le titre pour cet album entre jazz, instruments classiques et métissage avec l'électronique, la composition numérique. Ils sont Américains, mais on entend une influence nettement plus européenne.
Dans cet album bouleversant qui a fait l'objet d'une adaptation cinématographique, Paco Roca évoque la maladie d'Alzheimer. Il dit cette mémoire qui se vide peu à peu, les visages qui s'effacent, les souvenirs qui s'envolent, ce néant qui prend possession de l'esprit, générant le désarroi et la frustration des malades, la tristesse des proches.
"Un génie, c'est quelqu'un qui a su penser "hors de la boîte". Quelle boîte ? Celle de nos habitudes de pensée, de nos croyances, de nos jugements... Ce n'est pas facile, mais ça s'exerce !" . Dans ce livre bouillonnant d'activités et d'informations, l'auteur invite les lecteurs à imaginer la vie et ses environnements autrement, à ouvrir son esprit à d'autres champs que ceux que l'on nous impose depuis toujours. Un livre indispensable.
Laurent Demouzon, le bibliophile, archiviste, spécialiste de la Savoie et notamment de la Savoie armée, en guerre, des lieux et édifices de défense. Ses recherches le portent toujours vers plus de documents écrits ou images, les plus inédits possibles.
Formé en 2001, Cortez signe avec "Phoebus" son deuxième long. Une déflagration folle furieuse où les rares secondes de contemplation surviennent au tout début du disque... juste pour entretenir le doute.
Ce nouveau label Vision Fugitive, apporte ici encore de quoi surprendre. Textes et voix de Michel Butor, oui, oui, rien moins que le très grand écrivain français. La voix de l'âge, fragile et pétrie de vie, accompagnée du piano tout en puissance et inspiration de Marc Copland.
On connaît plus le guitariste Philippe Moratoglou du côté de la musique classique et on est surpris de le découvrir dans une approche très originale d'un blues-jazz hommage à Robert Johnson. Lui, à la guitare classique, avec le clarinettiste Jean-Marc Foltz et à la contrebasse Bruno Chevillon,
Le hardcore folk éblouissant des Polonais de Warsaw Village revient en force et en talent avec ce dernier album. On démarre tout en modernité avec la puissance de « Hey You Yokel's son ». Puissance instrumentale (toujours sur des instruments traditionnels poussés dans tous leurs potentiels) et vocale avec les voix des trois femmes du groupe.
Cet ouvrage ludique et accessible aborde avec créativité la science au sens large. L'air, le corps, l'espace, les sons, les plantes : autant de thèmes visités par Delphine Grinberg, expériences à la clé afin de mieux comprendre l'environnement et en jouer tout en le respectant.
Chronique pessimiste des temps modernes déclamée au passé de la chanson, "Le dernier présent" offre un voyage intemporel où affleure une écriture aussi sensible que belle.
Passé inaperçu en France en 2012, ce disque instigué par Dhani Harrison, le fils de George Harrison, est l'une des créations les plus excitantes de ces dernières années, un objet protéiforme semé de pépites pop hautement addictives... Un bijou.
Il y aura Raphaël avant et après "Super Welter". Avant, l'auteur de Caravane élaborait ses univers en veillant à ne rien laisser au hasard, tout était beau, léché, carré, avec cette émotion qui lui permit au demeurant de dépasser le simple succès radio pour s'imposer comme l'un des interprètes les plus attachants de la scène française. Ce disque très différents des précédents dévoile de Raphaël une autre image...
Dans une Rome déchirée par les complots de pouvoir et la rivalité entre les grandes familles, Scorpion cherche toujours à découvrir qui est son père, et surtout comment venger sa mère, brûlée vive comme une sorcière.
Alors que le nazisme éploie son ombre sur l'Europe, Victor Perez, un juif arabe rafle successivement les titres de champion de France et du monde de boxe. Une auréole de gloire qui détourne les yeux de la célèbre actrice Mireille Balin. Libre, séductrice et fière, elle accroche le sportif à son tableau de chasse... mesurant mal combien elle va impacter sur l'existence de son amant.
Groupe californien formé en 1987, Green Day est l'une des figures emblématiques de la scène punk américaine. Avec des albums comme Dookie ou American Idiot, ils ont littéralement conquis le monde. Une Dos Trè, c'est un concept quasiment inédit : la parution de trois albums en à peine six mois. Ce n'était à vrai dire pas l'idée de départ, mais les quarante titres enregistrés pouvant difficilement tenir sur une seule galette, le gang de Billie Joe Amstrong a opté pour cette option. Le résultat ? Efficace... mais déroutant.
Ce livre cartonné s'ouvre sur un paysage urbain et six petits imagiers thématisés sur des lieux incontournables de la cité. Une façon originale de s'immerger dans le vocabulaire et les symboles de la ville.
Devenu en quatre album l'un des groupes autrichien les plus influents, le quatuor viennois signe ce petit bijou pop où se confondent paroles mélancoliques et mélodies lumineuses.
Si XIII a retrouvé son identité, il cherche désespérément à combler les vides de sa mémoire... Le problème, c'est qu'il sait beaucoup trop de choses pour que ses ennemis lui laissent le temps de satisfaire cet exercice. Tous les moyens vont être bons pour dompter Jason, y compris s'attaquer aux personnes qui lui sont les plus chères. Un must des séries d'aventure.
Cette collection de livres, les plus petits l'adorent ! Avec Rémi au chant, toute la famille peut vivre un chouette moment en se plongeant dans les plus grands classiques de la chanson pour enfant. Dernier né de la série, ce cartonné sur le thème de Noël.
"Vous écartez le mince rideau et vous avancez dans la pièce voûtée. Mais à peine avez-vous posé le pied de l'autre côté, que vous sentez quelque chose d'anormal. Le sol est mou et spongieux, et les fines lanières commencent à s'enrouler autour de vos épaules. Vous venez de pénétrer dans la chambre de reproduction d'un Dakomyd ! Tandis que l'acide sécrété par les les larves troue vos vêtements et vous brûle la peau, vous entendez le rire sardonique de la mère Dakomyd retentir dans l'égout. Votre mission s'achève ici... en même temps que votre vie"... Cette sentence, combien de fois a -t-on prié, ado, pour ne pas la percuter au détour d'une page suintante de sang et de poussière. Prié pour ne pas la croiser en même temps que l'on se régalait de cette collection don on était le héros...
Au milieu du 20e siècle, le groupe californien fut l'un des seuls à rivaliser avec les Stones et les Beatles. A l'occasion de son cinquantième anniversaire, il s'est reformé pour une tournée mondiale et sort cette compilation gorgée de soleil et de souvenirs.
Si le paysage musical hexagonal regorge de groupes surestimés, il abrite aussi quelques pépites pop dont le talent mériterait bien meilleure médiatisation. Grâce au titre "A tout moment dans la rue", Eiffel a récolté en 2010 son premier grand succès populaire... Il sortait enfin de l'ombre de Noir Désir dans laquelle nombre de critiques l'avaient très injustement maintenu. Avec ce cinquième album, le groupe en général et son chanteur en particulier confirment cette apptitude à ciseler un univers poétique lumineux et bouleversant.
Extrêmement bien troussé cet ouvrage cuisiné façon neuvième art propose un florilège de recettes originales pour accomoder l'automne à toutes les sauces.
Héritière du "chêne courbe", un prestigieux domaine vinicole, Alexandra Baudricourt prend le contre-pieds de tous ceux qui le convoitent et décide de le conserver et le développer. Avec deux difficultés majeures : s'initier aux arcanes complexes du métier et lutter contre le machiavélisme de ses détracteurs.
Monet, Renoir, Degas, Manet ou encore le fabuleux peintre Caillebotte : tous ces hommes sont devenues des icônes de notre patrimoine artistique... leurs oeuvres s'échanges à des millions d'euros dans les salles de vente et ils font partie des peintres les plus appréciés des Français... Comme le démontre pourtant ce documentaire passionnant; ce ne fut pas le cas tout le temps. Lorsque naquit le mouvement, il fallut à ses précurseurs affronter une critique farouche !
Après son premier livre "Je cuisine naturellement bon au fil des saisons", Aude Le Pichon propose un nouvel ouvrage constitué d'une quinzaine de recettes simples et équilibrées : "Etre un fin cordon bleu sans pour cela grossir à vue d'oeil, c'est possible" garantit l'auteur... A vos fourneaux !
"Vous comptez sur votre naissance et vous en concevez de l'orgueil ! Sachez que vous n'aurez ni gouvernement ni évêchés si vous n'êtes pas plus instruits que les autres". Cette phrase de Charlemagne est à méditer... et à mettre aussitôt en application avec cette encycolpédie de l'histoire de France qui permettra à tous les enfants de découvrir ce passé qui a façonné le présent et conditionne le futur.
Sur la pochette, on devine que la jambe tranchée va servir de dîner au vampire qui la brandit. Aux premières mesures de l'album, un orgue sépulcral entrouvre les portes d'un cimetière... pourtant, point d'orage mélancolique dans ce deuxième album, juste une grand messe joyeuse et débraillée.
Dis papa, quand t'étais petit, la télé, elle était en noir et blanc ? Et vlan, dans la tête ! Les deux auteurs de cet album ont repris cette expression d'enfant à leurs comptes, l'amplifiant jusqu'à positionner le pauvre paternel au pays des dinosaures. Le résultat est désopilant !
"Ce matin, j'ai pris l'argent dans la tirelire de Lucie pour acheter du lait et des pâtes. Heureusement, je n'ai pas eu besoin de casser le cochon, la queue se dévisse. Bon Dieu, comment est-ce arrivé ?"... Dessinateur à succès, Wazem rame entre sa vie privée où il peine à se retrouver et son existence professionnelle, où le travail se fait discret. Trop. Il va être temps pour lui d'écrire ce livre auquel il pense depuis des années.
10 ans après son premier album, Wovenhand est de retour avec son 7e opus. Plus que jamais hanté par le son des Doors, "The Laughing Stalk" installe une ambiance noire et poisseuse dans laquelle on se love avec une forme de plaisir morbide.
La bourse est un univers impitoyable. A la fin des années 80, Alexandre, jeune trader, en fait la terrible expérience : alors en pleine ascension, il est victime d'une machination et se voit condamné à une énorme peine de prison. En détention, il rencontre un génie de l'informatique qui va l'aider à préparer son évasion, puis sa vengeance. En 2000, il réapparaît sur les places financières sous le pseudo de Christopher Dantès, homme d'affaires aussi riche que mystérieux. Sa revanche peut commencer. Avec "L'affrontement final", les auteurs signent le dernier volet d'une saison haletante.
A l'ouest rien de nouveau : mômes mordus de jeux vidéos, avatars au destin aussi noir que le désespoir. La même recette quoi... mais si magiquement mitonnée qu'elle séduira même ceux qui tiennent l'univers des consoles de jeu en horreur !
"Cet ouvrage est un pur bonheur qui, à notre avis, se classe à merveille dans la catégorie des beaux livres...". L'éditeur annonce la couleur, sans complexe... et il n'est pas loin d'avoir raison : cette encyclopédie à la fois drôle, étonnante et curieuse part à la découverte d'une multitude de domaines et les digère sous forme de listes.
Le boulot de flic est une épreuve de patience... il faut encaisser les planques interminables dans un camion que l'on partage à trois, endurer les collègues jaloux, les nuits de boulot, la justice et l'administration qui avancent à 2 à l'heure. Cet album est un concentré de tout ça, avec en toile de fond, la drogue, les trafics en tout genre et l'immigration clandestine qui ressemble à s'y méprendre à la traite des esclaves.
L'interactivité est toujours moteur de curiosité dans l'édition jeunesse. Cet ouvrage ne fait pas exception : les enfants craquent pour la sonorisation désopilante de cette histoire.
Avec son troisième album, le gang de Brooklyn assène une charge indu violente et torturée. Barbelé de rythmiques épileptiques, ce set robotique plonge le cerveau dans une jouissance enténébrée.
Toute petite, binoclée et pas très bien sapée, l'héroïne de cette comédie sociale tente péniblement de s'aménager une place dans l'une des communautés les plus ingrates au monde : celle des adolescents.
Ce livre tactile porte bien son nom : les deux auteurs mettent en scène pour le plus grand bonheur des tout-petits une collection de bestioles toutes plus décalées les unes que les autres.
On ne le soupçonne pas, mais il existe une société animale avec, en son sein, un florilège de métiers que les bestioles assument selon leurs spécificités. Dans cet ouvrage à la langue fleurie et très imaginative, les chats pelés présentent quelques specimens.
Pour Splat, ce n'est pas l'angoisse de la page blanche... mais presque le contraire : de ses vacances, la maîtresse lui a demandé de retenir et raconter un souvenir, un seul ! Lequel choisir ? Il a fait tellement de trucs géniaux !
Cela pourrait être perçu comme un banal vagabondage artistique... en fait, David Prudhomme parvient à ne faire qu'un entre la réalité du monde et celle qu'ont conditionnée en cadres dorés des peintres de toutes les ères écoulées.
C'est une histoire de potes qui bringuent, picolent, forniquent et déconnent, une histoires comme il en existe des millions d'autres, sauf que celle-ci est vachement bien narrée, dans une langue québecoise délicatement fleurie et un humour plein de subtilité. Un plaisir de lecture !
Longtemps grand reporter pour des agences de presse internationales, Jean-Claude Bartoll s'entoure de plusieurs dessinateurs pour élaborer une collection de docu-fictions lancée sur la piste des gangs les plus mythiques de notre époque. Une série qui s'insinue dans l'existence d'hommes et de femmes bafouant la loi et faisant régner la peur. Les deux premiers volets, consacrés aux Pink Panthers et au MS13 sont aussi passionnants qu'efficaces.
Certaines sont évidentes, d'autres beaucoup plus complexes à identifier. Quoi qu'il en soit, pour les enfants comme les parents, c'est un régal que de se plonger dans ce livre-jeu où l'on doit reconnaître un animal rien qu'en observant sa queue.
Très astucieux, ce livre plein de surprises propose aux enfants à partir de 6 ans de devenir maître dans l'art de mettre en scène l'univers des chevaliers !
Photographe américaine née en 1950, Jill Hartley vit entre la France et le Mexique. Dans cet imagier à l'attention des plus petits, elle met l'intensité de ses couleurs au service du contraste.
Soutenu par sa plume douce et expressive, Tito reconstitue la quête d'une jeune femme dont l'existence a été ébranlée à jamais par la guerre de Yougoslavie.
Ambitieuses, stratèges habiles, souveraines, bourgeoises ou femmes du peuple, elles ne reculent devant rien pour assouvir leur soif de pouvoir... Elles sont les reines de sang... Et pour inaugurer cette nouvelle collection, les auteurs se fondent dans l'histoire d'Aliénor d'Aquitaine. Garce de premier ordre, elle va se venger de l'humiliation subie par sa belle-mère en poussant son mari Louis VII aux pires actes...
Confieriez-vous vos clés à votre gardien d'immeuble ? Après avoir vu ce film, la question vous titillera sûrement. Cesar est un type sympa, serviable, malgré une tête peu avenante. Il rend de menus services aux locataires de l'immeuble dans lequel il bosse comme concierge.
"Direct to dvd" des plus classiques, Poursuite Mortelle reprend la trame usée du groupe d'aventuriers - ici des alpinistes - confrontés à des tueurs sans états d'âme qui les exterminent les uns après les autres, sur les plus hautes cimes d'Ecosse.
Marc vient d'avoir cinquante ans. L'âge de la remise en question. De la première coloscopie aussi. Rassurée par les résultats de l'opération, il prend soudainement conscience que la vie est courte... "qu'il faut en profiter, s'exclame t-il, ça fait des années qu'on bosse comme des malades". Et là, il va prendre une des plus grandes décisions de son existence.
A l'occasion des 600 ans de la naissance de Jeanne d'Arc, les éditions Soleil inaugurent une trilogie chargée de suivre l'une des plus grandes héroïnes françaises de sa naissance à sa funeste fin sur un bûcher.
Au fil d'une écriture sublime, les auteurs de cette série tirée d'un roman original de Cothias et Ordas dépeignent splendeurs et décadences de la guerre. Ils montrent le courage et l'engagement jusqu'à la mort des hommes, mais aussi leur folie à se livrer une guerre cruelle et inutile, des batailles fraticides dont l'unique vainqueur est une stupidité crasse. L'ambulance 13 est l'épopée d'un groupe de soldats chargés de prendre en charge les blessés sur le front.
On ne les trouve pas au fronton des bâtiments institutionnels mais plus sûrement dans les portes-monnaies ou les coffres-forts. Pour autant, les monnaies sont souvent riches d'enseignements sur une nation...Dans cet ouvrage, l'auteur propose in tour du monde des pièces et des monnaies.
Indispensable pour les petits comme les plus grands, ce jeu de fiches nettoyables met de manière ludique la mémoire à l'épreuve. Dans cette même collection paraissent également des fichiers consacrés aux nombres et à l'observation.
Film hongkongais de 2009, il est question d'une poursuite qui tourne mal pour le sergent Fai : une fillette décède lors de l'opération, après un carambolage son souvenir le hante encore jusqu'au jour où la sur de la jeune victime est à son tour enlevée. Il met alors tout en uvre pour la retrouver et épargner à sa mère, en relation constante avec le ravisseur, la perte de son dernier enfant.
Cet imagier tout-carton intègre une collection particulièrement ingénieuse et parfaitement adaptée aux tout-petits et leurs manipulations pas toujours très délicate !
Pendant des années, la musique de Sébastien Sigault, alias Captain Kid, est restée confinée aux petites salles parisiennes, réservés à un cercle d'heureux initiés. Et puis en 2011, à la faveur du titre We & I, retenu pour la publicité d'une banque, le talent du Captain a explosé...
La guerilla revisitée, dans une période où le problème Farc devait avoir été résolu par l'instigation de la loi Justice et Paix. Chaque ancien guérillero ou milicien obtenait une sorte de rédemption gouvernementale à coup de réinsertion sociale. Une échappatoire pour la Colombie, une façon aussi de banaliser le mal qui s'était répandu
Cette série humoristique très sympathique met en scène trois mioches qui n'ont pas inventé l'eau chaude mais possèdent de la bêtise une connaissance à faire pâlir les plus fins spécialistes.
Ce magnifique album n'est pas, précisent ses auteurs, «
un guide. Il est très personnel. Nous y racontons nos pérégrinations entre un Japon moderne et un Japon plus traditionnel, parfois mystique, le tout saupoudré d'anecdotes, de détails qui nous ont marqués.
Un papa et sa fille s'éloignent de leur tribu pour pêcher le poisson Malheureusement, leur harpon se rompt et c'est avec dépit que les deux complices regardent passer les goujons.
Jean-Jacques, Nelson et Jenny, un trio habile de ses mains et doué pour détourner les esprits. À dos de roulotte, ils sillonnent le pays en quête de quelques subsides pour subsister. Ils sont doués, mais pauvres, calés, mais frustrés.
La vie est semée de petites contrariétés et de grands malheurs. Si l'auteur de ce livre a choisi de les évoquer, c'est surtout pour convier les lecteurs à ne voir en ces obstacles existentiels que le miel et le positif.
À l'occasion du printemps des poètes dont le thème est celui de l'enfance, Gallimard a emprunté aux plus grands auteurs 50 textes sur et pour les enfants.
Savez-vous qu'une jarre plus un jaguar ça fabrique un Jarar, qu'un Nandou et des nouilles ça fait un nandouille ou qu'une abeille plus un artichaut ça donne un abichaut
Si comme moi votre voix risque davantage de faire pleurer les bébés plutôt que les plonger dans les bras de Morphée, alors cet ouvrage vous est destiné.
Sur les 22 millions de pèlerins qui se sont massés dans les salles pour voir cet objet de culte, il en restait un, qui attendait prudemment la sortie dvd dudit bijou. Avec toute la circonspection du monde au regard des dithyrambiques critiques qui ont fleuri de toutes parts.
? Un petit bonhomme que l'on trouve plus attachant que les autres
! Dans la classe des jeunes héros mythiques de la bédé, entre Titeuf, le Petit Spirou et Cédric, il faut bien l'avouer, notre cur finit par incliner en faveur de ce dernier.
D'un côté le paradis, de l'autre l'enfer, l'armée des saints, les cohortes du mal deux images mais un système organisé au millimètre pour accueillir dans les conditions optimales les petits nouveaux...
Milan est un être fier, courageux, un idéaliste ignorant des compromis. C'est un braqueur aussi. Un prisonnier en puissance enfin. Arrêté, emprisonné, il ne donnera pas les noms de ses complices
Croq'sciences est une collection reconnue, éditée en partenariat avec la Cité des Sciences et de l'Industrie, visant à rendre les enfants curieux du monde qui les environne en y associant le plaisir de la découverte. Johan Fabin
Cet adorable carré de tissu tout doux suit Lulu l'ours dans sa journée, du bain le matin au coucher en soirée en passant par le déjeuner de la mi-journée...
Mode toujours, celle du requin tueur. Depuis 1975 et Les dents de sa mer, on cherche le successeur de Spielberg et hormis Peur Bleue (2000) qui détonnait par son originalité et peut-être The Reef (2009), toutes les tentatives ont fini noyées.
Comme son nom l'indique. Trois jeunes gens intrigués par les légendes urbaines passent le weekend à la campagne, dans une grande maison, avec un grand terrain, et probablement de grandes ambitions dans la vie.
Le loup est l'un des animaux les plus fascinants de la création. Objet d'effroi, il renvoie aussi à la fascination voire à l'attendrissement. Quand il ne montre pas ses crocs pointus, on serait presque tenté d'aller à sa rencontre pour l'apprivoiser
Ce somptueux grand format édité en tirage limité convie tous les petits dans l'intimité d'un zoo. Avec un facétieux caméléon pour guide, ils partiront à la découverte des animaux qui vivent au chaud, ceux qui préfèrent le froid,
On s'interroge souvent sur ses choix, ceux que l'on a consentis, ceux que l'on regrette de pas avoir fait Joe Horton, célèbre écrivain des années 60, un jour qu'il est interviewé par un journaliste, se souvient du jour où, il y a dix ans, un chien a attaqué sa sur.
Aux states, Serge Lapointe est has-been, mort et enterré. Dans le monde, l'acteur de série B conserve une petite aura. De quoi être régulièrement sollicité pour honorer festivals et conventions
; parader en vendant ses vieux navets consacrés aux zombies.
Paris, automne 1871. La tête vrillée par un mal de tête tenace, Bretagne tente de mettre la dernière main à son roman fantastique. Il y est question d'un savant un peu fou qui hypnotise les condamnés à mort pour récupérer leur tête quand elle se désolidarise du corps
Saw et son étalage de viande rouge avaient lancé le film nemesis, ou le juste châtiment infligé au moyen ou par l'intermédiaire d'une personne appropriée...
Jérôme Daran, c'est l'auteur de Florence Foresti, showman, musicien à ses heures, il passe le cap et se produit sur scène, avec son tout premier spectacle En toute mauvaise fois.
Film événement ? Film somme ? Film caviar ? Tous les épithètes ont été proposés pour définir au mieux l'oeuvre de Nicolas Winding Refn le danois (Pusher, Valhalla Rising ). Drive , c'est avant tout un style...
Bastien Vivès profite de ce petit format souple pour imager en gags courts les relations familiales. Le truc, c'est que l'auteur possède de cet environnement une vision où le cynisme le dispute au désanchantement...
Niko, Ivan. Deux frères. Un père qui boit, hurle, bas et bouscule. Juste Ivan, pas Niko. Sa femme aussi. Un soir, Ivan pète un plomb plus fort que le paternel : deux balles dans le buffet, le corps enterré...
Atteint d'une variante particulièrement grave de la tuberculose, François-Alexandre doit se résoudre, à 21 ans, à effectuer un séjour au Royal Aubrac, un sanatorium aux méthodes innovantes qui accueille la fine-fleur de la société...
Il est chômeur... ce qui rime, en ce qui le concerne, avec branleur, joueur, menteur et plein d'autres trucs en eur qui peuvent virer en heurts dans l'heure si l'on n'est pas doté d'un minimum de patience...
Homme charmant en dédicace comme en entretien, Gilles Chaillet s'est éteint le 14 septembre 2011. Ce 24e épisode des aventures de Vasco est le dernier dont il ait signé le scénario
Si ce n'est pour les beaux yeux couleur minéral d'Olivia Wilde, passez votre chemin. Ce ce qui devrait être le big maousse carton de l'été US s'est vite dégonflé.
Martin Campbell était pourtant celui qui avait relancé avec panache la franchise James Bond. Il était le maître d'armes d'un zorro nouveau, un cinéaste de talent, rompu à tous les exercices.
Avec Emma Bell, Shawn Ashmore, Kevin Zegers La saison du ski coïncide avec le déboulé de Frozen sur nos platines. Ça démarre comme une série V bas de gamme, avec présentation sommaire des personnages, de minis enjeux inutiles (le garçon qui percute involontairement la fille, ils sympathisent sur le champ, le vilain petit ami jaloux - que la belle va s'empresser de quitter - intervient avec moult fracas et vilains mots)